Les
premières firmes multinationales sont apparues au XIXème siècle.
Est multinationales
toute firme ayant réalisé des investissements directs à l'étranger (I.D.E.) et
disposant donc de filiales localisées hors de son pays d'origine ou ayant
pénétré certains pays hôtes grâce à des alliances avec des entreprises
étrangères.
Dans
les multinationales, les partenaires sociaux sont au sein des relations
collectives du travail : groupes d'employeurs et groupes de salariés
représentés par leurs organisations syndicales respectives.
I.
Les Théories qui régissent ces moyens de communication
Les moyens de
communications avec les partenaires sociaux au sein d'une multinationale sont
organisés de façons externe et interne :
-
De façon externe à travers différentes
organisations telle que l'O.I.T., la C.E.S., l'O.C.D.E., la C.I.S.L., la F.S.I.
et à travers les médias.
-
De façons interne à travers l'affichage, la
distribution de tracts, la mise à disposition d'un local, le droit de réunion,
intranet et internet.
A) Les organisations externes
La
communication avec les partenaires sociaux passe souvent par l'intermédiaire
d'organisations qui représentent les intérêts des différentes parties et qui
mettent en place des réglementations applicables au plus grand nombre.
Ø
On peut citer par exemple l'O.I.T.
(Organisation International du Travail) qui est une institution spécialisée des
Nations Unies, composé de 170 nations membres.
L'O.I.T. a essentiellement pour
objet de promouvoir toute mesure destinée à améliorer les conditions de travail
des salariés, à instaurer une politique de plein emploi ou à créer des
institutions de sécurité sociale. Ses décisions prennent la forme soit de
conventions qui s'imposent aux Etats membres qui les ont ratifiées, soit de
recommandations.
L'O.I.T. est constituée par : La Conférence
internationale du travail, assemblée délibérante composée de quatre représentants
de chacun des Etats membres dont deux délégués du gouvernement, un représentant
des organisations représentatives des employeurs et un représentant des
organisations représentatives des travailleurs. Chaque délégué peut être
assisté de deux délégués techniques.
Le
Bureau International du Travail (B.I.T.), qui, outre les tâches
administratives qui lui incombent, suit l'application des décisions adoptées
par la Conférence dont il est l'organe exécutif. Il est dirigé par un conseil
d'administration composé de quarante-huit membres dont vingt-quatre
représentant à égalité employeurs et les travailleurs.
Au sein de L'O.I.T. fonctionnent,
d'autre part : Une commission internationale d'investigation et de
conciliation, qui a pour mission de veiller au libre exercice des droits
syndicaux;
Un
comité de l'indépendance des organisations d'employeurs et de travailleurs. Ce comité examine les
plaintes émanant des organisations d'employeurs ou de travailleurs qui estiment
qu'un Etat a porté atteinte à la liberté syndicale. Si la plainte est jugée
fondée par la commission internationale, les gouvernements en cause sont
invités à prendre les mesures destinées à mettre fin à la situation incriminée.
Par
leur adhésion aux confédérations syndicales internationales, les organisations
syndicales les plus représentatives, peuvent se faire entendre à l'O.N.U. à
L'UNESCO et à L'O.C.D.E.
Ø
L'O.C.D.E. (Organisation de Coopération et de Développement
Economique) est un organisme international composé de 29 pays collaborant dans
le but de coordonner leurs politiques économiques et sociales.
Ses objectifs
principaux sont de favoriser l'emploi, la croissance économique et l'élévation
du niveau de vie dans les pays membres tout en préservant leur stabilité ;
contribuer à l'expansion économique dans les pays membres et non-membres, dans
le cadre d'un processus de développement ; favoriser le développement du
commerce international sur une base multilatérale, non discriminatoire, en
fonction des impératifs internationaux.
Ø
La C.I.S.L. (Confédération Internationale des Syndicats Libres)
est une organisation de promotion du syndicalisme libre, en particulier dans
les pays en voie de développement.
Elle regroupe 225 organisations
dans 148 pays et représente 157 millions de travailleurs.
Le congrès de la
C.I.S.L., auquel assistent les délégués de tous les organes affiliés, se réunit
tous les quatre ans pour discuter des activités régionales, pour examiner la
situation économique, politique et sociale et pour élire les 49 membres du bureau
exécutif. Le bureau se réunit au moins une fois par an pour discuter des
questions financières et administratives et examiner le problème du travail à
l'échelle mondiale.
La
C.I.S.L. a activement fait campagne pour l'abolition du travail forcé, la limitation
des monopoles, la réduction du temps de travail et la défense du droit des
travailleurs à contribuer à la définition des politiques économiques et
sociales.
La C.I.S.L. a mis en place des codes de pratique du
travail qui peuvent être une réponse syndicale à certains défis que pose la
mondialisation. Ces codes, qui sont destinés à s'appliquer aux opérations
internationales d'une société multinationale, ont pour objet de limiter les
pires formes d'abus et d'exploitation entraînées par la concurrence
internationale pour attirer les investissements. De plus en plus, les
gouvernements ne respectent pas, que ce soit dans la loi ou dans la pratique,
les normes fondamentales reconnues au niveau international en matière de
conditions de travail et de droits des travailleurs. Les codes sont également
destinés à traiter la responsabilité d'une société en ce qui concerne les
pratiques du travail de ses contractants, sous-traitants et principaux
fournisseurs.
Ø La F.S.I. (Fédération
Syndicales Internationales) à comme responsabilité principal la négociation
avec les entreprises multinationales. Elle constitue les instruments majeurs
pour que les travailleurs se réunissent à l'échelle internationale au sein des
entreprises et des industries. La F.S.I. travaille en partenariat avec la
C.I.S.L. dans plusieurs domaines. Elles tentent notamment de renforcer ensemble
la solidarité syndicale internationale et de créer un partenariat social
international.
Ø
La C.E.S.
(Confédération Européenne des Syndicats), interlocutrice syndical des instances
européennes, mais aussi en tant que partenaire social, est reconnue comme une
force de propositions et de négociations nationales de 28 Etats européens et 14
fédérations européennes. Celle-ci tient une place active et participe aux
initiatives de l’Union européenne touchant à la sphère socio-économique.
Ø
Les médias apparaissent de plus en plus comme un moyen de
communications des partenaires sociaux dans les multinationales. En effet avec
la mondialisation des moyens de communications et la rapidité à laquelle peut
nous parvenir une information, les partenaires sociaux peuvent se servir des
médias comme moyens d’information, voir de pression au sein des groupes
internationaux. Une bonne ou une mauvaise publicité sur une entreprise peut
faire le tour du globe en quelques minutes et ainsi touché les clients qui
apprécieront ou pas cette publicité. Cette publicité peut aussi toucher les
multinationales au niveau boursier.
A l’échelle
européenne, internationale ou encore mondiale on trouve des organisations qui
ont en charge de réglementer les liens sociaux au sein des entreprises
multinationales avec les différents partenaires tel que les syndicats.
Pour
régir la communication et éclaircir les droits d’expression des syndicats, le
code du travail prévoit un certain nombre d’articles destinés à assurer
l’information du personnel.
B)
L’organisation interne à l’échelle nationale
A la base de tous
règlements qui régissent la communication entre
partenaires sociaux, employé et salariés, il y a un article de droit qui
préconise une liberté d’opinion et une liberté syndicale se qui signifie que
dans l’entreprise qui est un lieu de travail, l’employeur s’engagent à ne par
tenir compte de l’origine sociale ou ethnique, de l’appartenance ou la
non-appartenance à un syndicat, des fonctions représentatives syndicales, des
croyances religieuses, pour arrêter ces décisions notamment en matière
d’embauche, d’avantages sociaux ou bien de licenciement. La jurisprudence
complète le droit en ce qui concerne le licenciement d’une personne syndiquée.
·
Les partenaires sociaux ont une liberté
d’affichage des communications syndicales sur des panneaux installés et
désignés à cet effet dans des endroits accessibles à l’ensemble du personnel du
lieu de travail. Les panneaux doivent être différents de ceux accordés à la
communication des représentants du personnel et du comité d’entreprise. Chaque
section syndicale doit disposer d’un panneau dont les modalités de mise à
disposition sont arrêtées par voie d’accord.
·
Les syndicats ont également une liberté de
distribution de tracts. Les publications et tracts de nature syndicale
peuvent être librement diffusés aux heures d’entrée et de sortie du travail
dans l’enceinte de l’entreprise. Contrairement à l’affichage aucun exemplaire
n’est à communiqué à l’employeur. Par ailleurs les salariés sont les seuls
destinataires de l’information. Le contenu des affiches, publications et tracts
est librement déterminé par chaque organisation syndicale, sous réserve de l’application
des dispositions relatives à la presse. (Code du travail
art. L. 412-8 alinéa 5).
art. L. 412-8 alinéa 5).
·
L’employeur doit mettre à la disposition des
syndicats un local qui est commun à toutes les sections. Cette
obligation est imposée dans les entreprises ou les établissements de plus de
200 salariés (Code du travail art. L. 4129). A partir de mille salariés, un
local doit être mis à disposition de chaque section.
·
Les adhérents ont un droit de réunion une
fois par mois dans l’enceinte de l’entreprise, en dehors des locaux de travail
suivant des modalités fixées par voie d’accord avec le chef de l’entreprise
(Code du travail art. L. 412. 10).
·
Les syndicats peuvent également être autorisés à
utiliser intranet pour la mise à disposition des publications et tracts
sur un portail syndical mis en place par l’entreprise. Cette utilisation
d’intranet par les syndicats est prévue par voie d’accord entre partenaire et
employeur, elle ne fait en aucun cas l’objet d’un texte de loi.
·
Internet
est également un moyen de communication pour les syndicats, chacun des cinq
syndicats représentatifs possèdent un site sur internet.
Nous avons développé les moyens d’actions à l’échelle
nationale des syndicats pour montrer l’étendue des moyens de communication qui
sont conférés aux partenaires sociaux car ce sont ces mêmes partenaires sociaux
qui vont devoir adhérer à des organisations internationales (O.C.D.E…) ou
encore à des syndicats internationaux pour faire entendre leur voie dans les
multinationales.
L’on peut trouver parmi les
syndicats internationaux :
- La Confédération Mondiale du
Travail (C.M.T.)
- La Fédération
Syndicale Mondiale (F.S.M.)
-
L’internationale de l’Education (I.E.)
- La Fédération
Internationale des Journalistes (F.I.J.)
- La Fédération Internationale
Travailleurs du Textile, de l’Habillement et du Cuir (F.I.T.T.H.C.)
- L’Union Network
International (U.N.I.)
C)
Moyens de communications des syndicats à l’échelle internationale
Les médias ainsi que l’adhésion à une organisation
syndicale internationale constitue un moyen de communication actif pour les
syndicats.
Les syndicats internationaux, tout comme les nationaux,
n’échappent à l’évolution des moyens de
communications, ils utilisent donc tout naturellement l’un des moyen le plus en
vogue « Internet ». La plupart des syndicats internationaux ont un
site Internet, il s’achemine souvent de la même façon, c’est-à-dire avec la
possible de consulter le site en différentes langues, plus régulièrement en
anglais, français et espagnol (voir annexe), ce qui montre bien la volonté de
communiquer avec des personnes de différentes nations.
Nous pouvons tout aussi bien considérer que les
négociations qui sont mener à l’échelle internationale sont un moyen de
communiquer, de se faire connaître, auprès des personnels employés dans les
différentes multinationales. (voir exemple ci-après)
II. Quelques exemples concrets de l’influence des
moyens de communications qu’utilisent les syndicats
Nous avons vu dans la première partie que de nombreuses
théories régissaient les moyens de communications des partenaires sociaux au
sein des multinationales. Ces théories transparaissaient à travers différents
organismes, les médias et les moyens de communications interne de l'entreprise.
Souvent dans la vie courante c'est différents moyens
comme les médias et les organismes s'articulent dans un même but social. On
peut citer par exemple la marque Nike qui suite à une dénonciation médiatique
de ces moyens de production, à encourager les organismes tel que l'O.I.T. à
prendre de nouvelle disposition.
Nike, Reebok ou Adidas... et d'autres dans le textile,
l'habillement, mais aussi dans le jouet, le tapis, la chaussure et le cuir,
fonctionnent tous selon le même modèle : le système Nike. Ce système
consiste à réduire l'entreprise à un siège social organisant la sous-traitance
de la fabrication.
A l'autre bout de la chaîne il y a les enfants, mais aussi
les femmes esclaves. Comme, par exemple, au Pakistan, où sont fabriqués à la
main la plupart des ballons de football de la planète. Des milliers d'enfants
travaillent pour presque rien, les ballons étant payés l'équivalent de 0.60€
l'unité.
Les dizaines de millions d'enfants, au travail, que ce soit
en Asie, mais aussi en Amérique Latine, où le « système Nike » se
développe, viennent des familles les plus démunies. Si le système Nike se
développe c'est grâce à une chaîne de complicité - volontaires ou non - allant
du « client » jusqu'au patron esclavagiste.
Le Bureau International du Travail
(B.I.T.), après de longs débats, a décidé d'encourager la syndicalisation des
enfants. Loin de soutenir le système d'exploitation infantile, ceci constitue
le premier pas d'une longue marche vers le retour des enfants à l'école. Les
entreprises comme Nike s'en sont déjà rendu compte.
Suite à ces scandales, Nike et
certaines sociétés fonctionnant sur le même système ont été obligées pour se reconstruire
une bonne image d'adhérer à des organismes et de signer des chartes de bonne
conduite sociale.
Actualité :
Europe et monde
La C.E.S. lance une campagne intitulée « L’Europe, c’est nous », qui donnera lieu à deux journées d’action en avril et une information dans les comités d’entreprise. Du 9 mai au 26 septembre, elle organisera, à Barcelone, un “ Forum des cultures du travail ”, pour traiter des questions du sens et de la place du travail dans la mondialisation. Par ailleurs, une
négociation européenne sur le stress, entamée en septembre dernier,
devrait aboutir en mai, et une autre négociation, sur le harcèlement, devrait débuter.
Au niveau mondial, la C.I.S.L. tiendra son 18e congrès à Miyazaki au Japon, du 5 au 10 décembre. Et le 4e Forum social mondial aura lieu du 16 au 21 janvier à Bombay, en Inde.
Conclusion
Comme
on a pu le constater tout au long de ce sujet, aucune lois ou réglementations
obligatoires ne régissent les moyens de communications des partenaires sociaux
au sein d'une multinationales.
Les quelques conventions ou réglementations sont peut
souvent interpréter de façons obligatoires. Elles ne sont appliquées qu'à
quelques pays ou quelques multinationales qui ont bien voulu adhérer aux
organismes qui les rédigent.
La plupart de ces règles ne sont d'ailleurs pas respecter
par les entreprises car très peu de moyens de contrôle sont mis en place et la
multiplication des lieux de production et des diverses filiales compliquent
encore plus cette tache.
L'une
des seules solutions que l'on peut préconiser est une plus grande médiatisation
des problèmes et surtout une simplification avec éventuellement une fusion des
différents organismes.
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